Arrivés le vendredi 30 septembre nous nous retrouvons le soir pour diner au « café Mozart » place Albertina.
Le samedi 01 octobre la visite de l’école Espagnole de Vienne débute par un accueil dans un salon privé de l’école Espagnole de Vienne où nous reçoit notre guide affectée par l’école.
Après un rappel de l’histoire de l’école Espagnole de Vienne dont les méthodes de dressage sont fondées sur les écrits de l’écuyer français François Robichon de la Guérinière et une présentation de l’élevage des lipizzan notre guide nous amène à 11 h dans la loge impérial du manège pour admirer la reprise des écuyers .
Le spectacle équestre se tient dans le manège de l’École espagnole construit entre 1729 et 1735. Peint principalement en blanc avec quelques pointes de beige et de gris clair, il est décoré d’un portrait de l’Empereur Charles VI situé dans la loge impériale face à l’entrée d’où entrent les cavaliers.
Les airs de haute école , en particulier pirouettes piaffer puis ensuite les figures aériennes comme la levade, la courbette et la cabriole, défilent devant nous dans une ballet réglé à la perfection .
Puis vient la présentation d’un travail éblouissant aux longues rênes et le spectacle se termine par des mouvements d’une formation de huit cavaliers.
Après ce spectacle grandiose c’est le moment de visiter les écuries de l’école toujours accompagnés de notre guide qui nous fait découvrir les coulisses de l’école et la place de l’école dans la culture Autrichienne.
Puis vient le temps de découvrir la ville au gré des inspirations de chacun.
Le centre historique abrite de nombreux bâtiments de l’ancienne résidence impériale, des musées aux collections impressionnantes, bien sur l’opéra mais aussi de nombreuses salles de concert sans oublier les cafés, véritables institutions culturelles.
Un passage par la cathédrale Saint-Étienne qui veille sur la ville depuis plus de 700 ans avec le troisième plus haut clocher gothique au monde et une architecture impressionnante s’offre aussi à nous.
Sur le côté de la cathédrale une immense banderole aux couleurs de l’Ukraine « stop war » nous rappelle qu’à proximité de ce havre de paix et de culture se déroule une tragédie que nous ne devons pas oublier.
“Le bonheur est la plus grande des conquêtes, celle qu’on fait contre le destin qui nous est imposé.”
De Albert Camus / Lettres à un ami allemand