LE MATIN, DECOUVREZ LE DERNIERE UNITE MONTEE DE L’ARMEE FRANCAISE
La cavalerie de la garde républicaine existe depuis 1849. Aujourd’hui, c’est la seule unité montée de l’armée française et la plus grande au monde : elle compte dans ses rangs environ 480 chevaux et est constituée de trois escadrons eux-mêmes composés de trois officiers et de 115 sous-officiers. Hors de ses rangs, elle accueille aussi une fanfare que l’on peut admirer lors du défilé du 14 juillet.
Les cavaliers de la garde réalisent plusieurs missions de sécurité et un peu partout là où elle peut être utile : chemins forestiers, zones touristiques, fêtes estivales… L’utilisation de chevaux offre au gendarme une vision large et haute, tout en lui permettant de voir ce qui se passe plus facilement et d’accéder rapidement à des lieux difficiles d’accès.
La plupart des militaires dans cette unité ont des emplois permanents qui sont localisés en Île-de-France. Des emplois saisonniers existent et sont mis en place à certaines périodes de l’année, notamment l’été. En effet, durant cette période, la garde est déployée un peu partout dans les zones touristiques afin d’assurer la sécurité de tous et réalise environ 2 000 interventions. Les gendarmes à cheval réalisent également des missions de surveillance des lieux du gouvernement, ils encadrent les visites protocolaires et participent aux cérémonies afin de mettre en avant le prestige de l’armée française… En moyenne, la garde à cheval réalise 500 services d’honneur par an.
Le régiment de cavalerie est très apprécié et a des connaissances que certains pays souhaitent acquérir. C’est l’unité garante de la tradition équestre française et quelques gendarmes participent à des compétitions internationales.
L’APRES-MIDI, PERCEZ LE SECRET DES ATELIERS DE LA GARDE RÉPUBLICAINE
Dans les ateliers de la caserne Vérines, à Paris, casquiers, armuriers et autres selliers reproduisent avec minutie des gestes pluriséculaires. Chargés d’entretenir l’équipement des cavaliers et des fantassins de la Garde républicaine, ils donnent ainsi tout son éclat à l’un des pans du patrimoine français.
Cette caserne est située dans le 10e arrondissement.
En 1855, est déclarée d’utilité publique la construction d’une caserne en arrière de la place du Château-d’eau.
Prévue à l’origine pour 3 200 hommes, la caserne est alors l’équipement le plus vaste de la ville avec une superficie équivalente à celle de l’hôtel de ville. Elle est construite pour rassembler des troupes alors éparpillées dans Paris mais aussi à pouvoir, si nécessaire, rapidement encercler le faubourg Saint-Antoine.
Sous l’Occupation, les Allemands ont utilisé la caserne pour loger leurs propres troupes. Lors des combats de la Libération de Paris, elle est au soir du 25 août 1944 le dernier bastion allemand qui, à 19h25, se rend aux résistants et aux soldats de la 2e DB qui en font le siège depuis le début de l’après-midi.
Elle est d’abord dénommée caserne du Prince-Eugène, en l’honneur d’Eugène de Beauharnais, fils adoptif de Napoléon Ier. Elle est ensuite dénommée caserne du Château-d’Eau, en référence à la fontaine ornant la place de la République. En 1947, elle est renommée en l’honneur de Jean Vérines, officier de gendarmerie et résistant français, fusillé le 20 octobre 1943 à Cologne. On sait aujourd’hui, qu’elle abrite un bunker « secret ».
La visite du 14 avril, nous permettra de découvrir les ateliers de la Gendarmerie qui font l’objet d’une attention toute particulière. Ici on travaille au quotidien à l’entretien des casques, selles ou autres sabres des militaires de la Garde. Un véritable défi : ce corps prestigieux de la gendarmerie nationale regroupe plus de 2 000 fantassins, 500 cavaliers et autant de chevaux. À l’abri des regards, une dizaine d’artisans d’art (civils, militaires ou contractuels) façonnent, restaurent, ajustent… Dans un respect des gestes anciens, ils appliquent dans leurs ateliers un savoir-faire qui se perpétue par le bouche-à-oreille depuis plusieurs siècles.
Un porte-mors usé, un sanglon qu’il faut recoudre : les multiples pièces qui composent le harnachement du cheval nécessitent un entretien attentif. Dans les salles de l’atelier, les spécialistes du cuir sont tout à leur travail. Face à eux, de nombreux outils alignés au mur, tous dédiés à des tâches spécifiques : un couteau à pied pour couper les cuirs, une alêne losange pour les percer, une grille à molette pour choisir l’écart entre deux points avant l’étape de la couture…
Dans un coin de la pièce, de nombreuses selles sont entreposées et réparées, les fameuses selles d’armes modèle 1874 de la Garde, dans le respect des traditions.
Pour preuve, c’est également en son sein que sont confectionnés les shakos, coiffes des services d’honneur des régiments d’infanterie de la Garde républicaine. Ils sont le fruit de l’assemblage minutieux, à la main, de plusieurs matériaux nobles.
Au sein de ces ateliers, des traditions artisanales parfois pluriséculaires côtoient des travaux de recherche et développement au profit de la sécurité intérieure française. L’expertise technique et les savoir-faire présents sont mis au service de la création d’équipements textiles innovants : harnais, baudriers d’escalade et d’extraction pour héliportage, étuis d’armes à port discret ou encore gilets pare-balles
Dans le secret de leurs ateliers, armuriers, casquiers et selliers participent ainsi à la préservation de savoir-faire d’excellence. Comme peuvent le faire en d’autres lieux le tailleur-modéliste (spécialisé dans les costumes présentés lors d’évocations historiques) ou les maréchaux-ferrants de la Garde, ils entretiennent dans le même temps, avec passion, un pan du patrimoine français.
Informations pratiques :
Inscriptions :
Nombre de places 30 adultes
Qui peut s’inscrire ?
Les membres des Amis du Cadre noir, et non membres invités par un Amis du Cadre noir
Le prix unique est de 24 euros par personne
Date limite d’inscription :
4 avril
Paiement par chèque à l’ordre des Amis du Cadre noir et par virement
Il faudra s’inscrire en précisant :
Nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse mail.
Le déroulement de la journée : |
7h45
Quartier des Célestins 22 boulevard Henri IV 75004 PARIS. Métro |
8h00 – 8h30
Accueil par le colonel Cortès, commandant le Régiment de cavalerie de la Garde républicaine |
Visite de l’Écurie de l’état-major, présentation du Régiment de cavalerie…. |
8h30 – 9h15
Visite Salle tradition – Histoire de la Garde républicaine |
9h30 – 10h00
Forge – Présentation de la technique de forge à trois marteaux. |
11h00 – 11h30
Manège Battesti – Présentation de la reprise des douze, |
échanges avec l’Adj Gallois, conseiller technique de la reprise. |
11h30 – 12h00
12h00 – 13h30
Déjeuner au mess des Célestins – menu à 24€ hors boissons |
Après-midi à la Caserne Vérines |
12, Place de la République 75010 PARIS. Métro |
14h00 – 15h00
15h00 – 16h00